Dans le café de la jeunesse perdue de Patrick Modiano

Une déambulation dans Paris en compagnie de personnages qui se sont rencontrés dans un café. La lecture me fut pénible: une molle mélancolie traverse tout le récit. L’histoire centrale, la disparition de Louki passe presqu’inaperçue. Les personnages, sans caractère, partent comme ils étaient venus. On vous raconte la mort avec banalité.

“ Mais oui, je comprenais. Dans cette vie qui vous apparaît comme un grand terrain vague sans poteau indicateur, au milieu de toutes les lignes de fuites et les horizons perdus, on aimerait trouver des points de repère, dresser une sorte de cadastre pour n'avoir plus l'impression de naviguer au hasard. Alors, on tisse des liens, on essaye de rendre plus stable les rencontres hasardeuses. Au milieu de la table basse, un grand cendrier jaune qui portait l'inscription Cinzano. Et un livre broché dont le titre était : Adieu Focolara. Zannetacci. Jean-Pierre Choureau. Cinzano. Jacqueline Delanque. Mairie de Neuilly. focolara. Et il fallait chercher un sens à tout cela...”

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Il y a un seul amour de Santiago H. Amigorena